Il n’est jamais simple de trouver un emploi, quelle que soit sa situation, en particulier lorsque l’on est sorti du monde du travail il y plusieurs années (ou si on en n’a encore jamais fait partie).
Pour y voir plus clair, vous pouvez avoir recours, dans un premier temps, au bilan de compétences.
Si vous êtes reconnu travailleur handicapé (RQTH), ce qui peut être utile lorsque l’on a une polyarthrite rhumatoïde, vous pouvez faire une demande de financement du bilan de compétences à l’AGEFIPH.
Vous pouvez également avoir besoin de conseils pour répondre aux annonces (écriture de votre CV, lettre de motivation) ou pour vous lancer dans une activité indépendante (ex : auto-entrepreneur).
Valorisez vos expériences et vos aptitudes, mais surtout, apprenez à les présenter. Les symptômes de votre polyarthrite rhumatoïde ne sont pas visibles, donc évitez de mentionner votre polyarthrite rhumatoïde sur le CV ou dans la lettre de motivation. Cela sera à vous de décider si vous souhaitez, ou non, évoquer votre polyarthrite rhumatoïde lors d’un entretien.
L’accès à des formations pour adultes peut être facilité si vous avez la reconnaissance de travailleur handicapé (RQTH).
Pour recenser et fédérer les interventions de ces différents acteurs territoriaux qui œuvrent dans le champ de l’insertion professionnelle des travailleurs handicapés, il existe, au niveau régional, les plans régionaux d’insertion professionnelle des travailleurs handicapés (PRITH) : renseignez-vous auprès de votre Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH ou encore appelée maison de l’autonomie : MDA).
D’autres dispositifs peuvent exister auprès de votre mairie et des centres communaux d’actions sociales (CCAS). En particulier si vous touchez le RSA et/ou l’AAH. Vous pouvez ainsi vous faire accompagner par un travailleur social dans votre parcours d’insertion ou de réinsertion socio-professionnelle au sens large (Centre Communal d’Action Sociale : service social de la commune, conseil départemental, association d’insertion etc.) et vous aider à lever les éventuelles difficultés sociales, financières, familiales, de logement ou encore d’ordre psychologique que vous pouvez rencontrer.
Dans le cas où vous êtes bénéficiaire du RSA et/ou de l’AAH, cette dernière ne sera pas nécessairement versée dans son intégralité car en présence d’autres ressources, pensions, aides ou allocations, la Caf applique un abattement sur le montant maximum. Tous les trimestres, le bénéficiaire de l’AAH doit adresser un formulaire de déclaration de ressources à sa caisse d’allocations familiales afin que cette dernière détermine le montant de l’aide à laquelle il a droit.
Pour les bénéficiaires du RSA, vous pouvez être accompagné(e) par un « référent unique » mandaté par le conseil départemental, dans le cadre d’un parcours de réinsertion sociale et professionnelle afin de lever les éventuels freins et pour travailler à une meilleure réinsertion professionnelle. Le référent unique peut être un travailleur social, un conseiller d’insertion professionnelle, ou un conseiller emploi classique, selon l’autonomie et les difficultés rencontrées pour retrouver un emploi. Le parcours est inscrit dans un Programme Départemental d’Insertion, où des objectifs et des moyens sont précisés. Parmi les moyens utilisés : orientation vers des organismes conventionnés en charge de travailler la réinsertion professionnelle de manière progressive et adaptée (ateliers informatiques, ateliers et chantiers d’insertion (tutorat et accompagnement soutenu), soutien dans la mise en place d’une création d’entreprise etc.).