Mis à jour le 25/04/2025
Les congés maladie dans la fonction publique (CMO, CLM, CLD) assurent une protection essentielle aux agents publics quand leur état de santé les empêche de travailler. Chaque dispositif suit des règles précises qui varient selon votre statut (titulaire, stagiaire, contractuel), votre temps de travail (temps plein ou partiel) et votre administration (État, territoriale, hospitalière).
Découvrez dans cet article vos droits, vos obligations, et les conditions de rémunération, ainsi que des conseils pratiques pour bien gérer ces congés maladie dans la fonction publique.
Vous demandez un CMO quand une maladie courante vous empêche de travailler temporairement.
Vous transmettez votre arrêt de travail à l’administration dans les 48 heures.
Vous n’envoyez que les volets 2 et 3 de l’arrêt de travail, pour respecter le secret médical.
Vous conservez le CMO jusqu’à 12 mois consécutifs maximum.
Un médecin doit justifier chaque prolongation.
Vous touchez 90 % de votre traitement indiciaire brut pendant les 3 premiers mois, puis 50 % pendant les 9 mois suivants.
L’administration décompte vos droits à 90 % et à 50 % chaque jour d’arrêt de travail, en tenant compte des arrêts déjà pris au cours des 12 derniers mois.
Chaque nouvel arrêt entraîne un jour de carence non rémunéré
Toutefois, le jour de carence ne s’applique pas lors du 2e arrêt de travail si vous n’avez pas repris le travail plus de 48 heures entre 2 congés de maladie accordés pour la même affection.
Il en est ainsi :
Toutefois, vous n’appliquez pas le jour de carence dans trois situations précises :
Quand le médecin coche la case « prolongation » et que l’arrêt prolonge directement le précédent.
Quand vous tentez de reprendre vos fonctions, mais devez vous arrêter de nouveau dans les 48 h pour la même affection.
Quand vous ne pouvez pas consulter votre médecin un samedi, dimanche ou jour férié accolé au week-end, pour des raisons indépendantes de votre volonté.
Dans ces cas, la Sécurité sociale considère le nouvel arrêt comme une rechute ou une prolongation, car la cause initiale n’a pas disparu.
Le délai de 48 heures court à partir du premier jour qui suit la fin de votre arrêt initial (jours calendaires).
Éléments de rémunération | Conditions de versement pendant 3 mois | Conditions de versement pendant 9 mois |
Indemnité de résidence (IR) | 100 % | 100 % |
Supplément familial de traitement (SFT) | 100 % | 100 % |
Nouvelle bonification indiciaire (NBI) | 90 % | 50 % |
Primes et indemnités | 90 % | 50 % |
Vous percevez 90 % de votre traitement indiciaire brut pendant pendant 3 mois, puis la moitié de votre traitement indiciaire pendant 9 mois.
Les droits à 90 % ou à 50 % de votre traitement indiciaire sont décomptés, pour chaque jour d’arrêt de travail, en fonction des jours d’arrêt à 90 % ou à 50 % déjà accordés au cours des 12 mois précédents.
Chaque arrêt de travail fait l’objet d’un jour de carence non rémunéré.
L’administration n’applique pas le jour de carence lors du 2ᵉ arrêt si vous ne reprenez pas le travail plus de 48 heures entre deux congés maladie liés à la même affection.
Ce cas se produit :
lorsque le nouvel arrêt prolonge le précédent et que le médecin coche la case « prolongation »,
lorsque vous tentez de reprendre vos fonctions mais que vous devez vous arrêter de nouveau 1 ou 2 jours plus tard,
ou lorsque vous ne pouvez pas consulter votre médecin un samedi, un dimanche ou un jour férié accolé au week-end, pour des raisons indépendantes de votre volonté.
Dans ces situations, l’administration considère le nouvel arrêt comme une rechute et une prolongation, puisque la cause de l’arrêt initial n’a pas disparu.
Le délai de 48 heures, en jours calendaires, débute le lendemain du dernier jour de votre arrêt initial.
Éléments de rémunération | Conditions de versement pendant 3 mois | Conditions de versement pendant 9 mois |
Indemnité de résidence (IR) | 100 % | 100 % |
Supplément familial de traitement (SFT) | 100 % | 100 % |
Nouvelle bonification indiciaire (NBI) | 90 % | 50 % |
Primes et indemnités | Les conditions de suspension ou de maintien des primes et indemnités sont fixées par délibération de votre collectivité employeur |
Vous percevez 90 % de votre traitement indiciaire brut pendant pendant 3 mois, puis la moitié de votre traitement indiciaire pendant 9 mois.
Les droits à 90 % ou à 50 % de votre traitement indiciaire sont décomptés, pour chaque jour d’arrêt de travail, en fonction des jours d’arrêt à 90 % ou à 50 % déjà accordés au cours des 12 mois précédents.
Chaque arrêt de travail fait l’objet d’un jour de carence non rémunéré.
Toutefois, le jour de carence ne s’applique pas lors du 2e arrêt de travail si vous n’avez pas repris le travail plus de 48 heures entre 2 congés de maladie accordés pour la même affection.
Il en est ainsi :
Le nouvel arrêt est considéré comme une rechute et une prolongation puisqu’il n’y a pas eu disparition de la cause de l’arrêt initial.
Le délai de 48 heures, décompté en jours calendaires, commence à courir à partir du 1er jour qui suit le dernier jour de votre arrêt de travail initial.
Éléments de rémunération | Conditions de versement pendant 3 mois | Conditions de versement pendant 9 mois |
Indemnité de résidence (IR) | 100 % | 100 % |
Supplément familial de traitement (SFT) | 100 % | 100 % |
Nouvelle bonification indiciaire (NBI) | 90 % | 50 % |
Primes et indemnités | Indemnité de sujétion spéciale (ISS) versée à 90 % | (ISS) versée à 50 % |
Le CLM est accordé pour des pathologies graves nécessitant un arrêt prolongé, sur avis favorable du conseil médical.
Le CLM peut durer jusqu’à 3 ans
Les différents éléments de rémunération vous sont versés dans les conditions suivantes :
Éléments de rémunération | Conditions de versement |
Traitement indiciaire | 100 % pendant 1 an, puis 60 % les 2 années suivantes |
Indemnité de résidence | 100 % pendant toute la durée du CLM |
Supplément familial de traitement (SFT) | 100 % pendant toute la durée du CLM |
Nouvelle bonification indiciaire (NBI) | 100 % pendant 1 an, puis 60 % les 2 années suivantes tant que vous n'êtes pas remplacé dans vos fonctions |
Primes et indemnités | 33 % pendant 1 an, puis 60 % les 2 années suivantes |
Si vous êtes placé en CLM à la suite d’une demande présentée au cours d’un congé de maladie , les primes et indemnités qui vous ont été versées pendant votre congé de maladie vous restent acquises.
Ces primes et indemnités ne sont pas cumulables avec celles qui vous sont dues pendant votre congé de longue maladie.
Les différents éléments de rémunération vous sont versés dans les conditions suivantes :
Éléments de rémunération | Condition de versement |
Traitement indiciaire | 100 % pendant 1 an, puis 50 % les 2 années suivantes |
Indemnité de résidence | 100 % pendant toute la durée du CLM |
Supplément familial de traitement (SFT) | 100 % pendant toute la durée du CLM |
Nouvelle bonification indiciaire (NBI) | 100 % pendant 1 an, puis 50 % les 2 années suivantes tant que vous n'êtes pas remplacé dans vos fonctions |
Primes et indemnités | Les conditions de suspension ou de maintien des primes sont fixées par délibération |
Les différents éléments de rémunération vous sont versés dans les conditions suivantes :
Éléments de rémunération | Conditions de versement |
Traitement indiciaire | 100 % pendant 1 an, puis 50 % les 2 années suivantes |
Indemnité de résidence | 100 % pendant toute la durée du CLM |
Supplément familial de traitement (SFT) | 100 % pendant toute la durée du CLM |
Nouvelle bonification indiciaire (NBI) | 100 % pendant 1 an, puis 50 % les 2 années suivantes tant que vous n'êtes pas remplacé dans vos fonctions |
Primes et indemnités | Indemnité de sujétion spéciale (ISS) : 100 % pendant 1 an, puis 50 % les 2 années suivantes |
À savoir
Votre administration prend en charge les honoraires et autres frais médicaux liés aux examens qu’elle demande. Elle couvre aussi les honoraires du médecin agréé ainsi que les frais de transport nécessaires pour vous rendre aux examens.
Vous devez simplement présenter les justificatifs afin de prouver que les déplacements étaient indispensables et liés aux examens médicaux réalisés.
Le congé de longue durée (CLD) concerne les pathologies graves et dégénératives, comme :
les affections cancéreuses,
les déficits immunitaires graves et acquis,
les maladies mentales,
la tuberculose,
la poliomyélite.
Vous devez demander l’accès au CLD dans l’année qui suit le début de votre CLM. Le conseil médical doit ensuite donner un avis favorable pour que votre demande soit acceptée.
Le CLD peut durer jusqu’à 5 ans
Les différents éléments de rémunération vous sont versés dans les conditions suivantes :
Éléments de rémunération | Conditions de versement |
Traitement indiciaire | 100 % pendant 3 ans, puis 50 % les 2 années suivantes |
Indemnité de résidence | 100 % pendant toute la durée du CLD |
Supplément familial de traitement (SFT) | 100 % pendant toute la durée du CLD |
Nouvelle bonification indiciaire (NBI) | Elle n'est plus versée |
Primes et indemnités | Elles ne sont plus versées |
Si vous êtes placé en CLD à la suite d’une demande présentée au cours d’un congé de longue maladie (CLM ou d’un congé de maladie, les primes et indemnités qui vous ont été versées pendant votre CLM ou votre congé de maladie vous restent acquises.
En cas de passage en congé de longue durée (CLD), l’administration peut attribuer définitivement le poste de l’agent à un autre.
Même si l’agent conserve son statut et son lien avec l’administration, il peut perdre son poste d’origine.
À la fin du CLD, l’administration peut réintégrer l’agent dans un autre poste, en fonction des besoins et des disponibilités du service.
Les différents éléments de rémunération vous sont versés dans les conditions suivantes :
Éléments de rémunération | Conditions de versement |
Traitement indiciaire | 100 % pendant 3 ans, puis 50 % les 2 années suivantes |
Indemnité de résidence | 100 % pendant toute la durée du CLD |
Supplément familial de traitement (SFT) | 100 % pendant toute la durée du CLD |
Nouvelle bonification indiciaire (NBI) | Elle n'est plus versée |
Primes et indemnités | Les conditions de suspension ou de maintien des primes sont fixées par délibération |
Les différents éléments de rémunération vous sont versés dans les conditions suivantes :
Éléments de rémunération | Conditions de versement |
Traitement indiciaire | 100 % pendant 3 ans, puis 50 % les 2 années suivantes |
Indemnité de résidence | 100 % pendant toute la durée du CLD |
Supplément familial de traitement (SFT) | 100 % pendant toute la durée du CLD |
Nouvelle bonification indiciaire (NBI) | Elle n'est plus versée |
Indemnité de sujétion spéciale | 100 % pendant 3 ans, puis 50 % les 2 années suivantes |
Votre administration prend en charge :
les honoraires et frais médicaux liés aux examens qu’elle demande,
les honoraires du médecin agréé,
les frais de transport nécessaires pour vous rendre à ces examens.
Pour bénéficier du remboursement des frais de transport, vous devez présenter des justificatifs qui prouvent :
que le déplacement était indispensable,
et qu’il concernait bien les examens médicaux demandés.
À l’issue d’un congé de longue durée (CLD), votre réintégration dans l’administration n’est pas automatique. Deux situations principales existent :
L’administration doit vous proposer un poste adapté :
à votre grade,
à vos compétences,
et à vos capacités physiques ou mentales, évaluées par le conseil médical.
Ce nouveau poste peut se situer dans un autre service ou dans une autre localité.
Si aucun poste n’est immédiatement disponible, vous pouvez demander un nouvel examen de votre situation par le conseil médical.
Cet examen a pour objectif de :
évaluer vos capacités à reprendre un emploi,
et proposer une solution adaptée : réorientation, reclassement, ou mise à la retraite pour invalidité si la reprise reste impossible.
Le conseil médical évalue votre aptitude à reprendre un poste et peut recommander plusieurs solutions :
Réintégration avec aménagements : il adapte votre poste (horaires allégés, matériel ergonomique, missions ajustées) pour tenir compte de vos contraintes médicales.
Reprise progressive en temps partiel thérapeutique : vous reprenez vos fonctions à temps partiel, le temps de consolider vos capacités.
Mise à la retraite pour invalidité : si aucune reprise n’est possible, il peut prononcer une retraite anticipée pour invalidité.
Ces décisions s’appuient sur votre état de santé, l’avis de votre médecin et les besoins de votre service.
Si vous travaillez plus de 28 heures par semaine, vous relevez du régime spécial de la fonction publique. Ce régime vous garantit l’accès aux Congés de Maladie Ordinaire (CMO), de Longue Maladie (CLM), et de Longue Durée (CLD). Vous bénéficiez également de droits complets, notamment en matière de rémunération et de protection de votre poste.
Vous êtes affilié au régime général de la Sécurité sociale si vous travaillez moins de 28 heures par semaine. Toutefois, votre administration doit compléter votre rémunération pour vous garantir un salaire équivalent à celui d’un agent à temps plein pendant un Congé de Longue Maladie (CLM) ou un Congé de Longue Durée (CLD).
Les agents en congé maladie doivent respecter les obligations suivantes :
Non-respect : Toute infraction à ces règles peut entraîner une suspension de la rémunération.
Le temps partiel thérapeutique est une mesure permettant à un agent public de reprendre son activité professionnelle de manière progressive après un Congé de Maladie Ordinaire (CMO), un Congé de Longue Maladie (CLM) ou un Congé de Longue Durée (CLD).
Cette reprise adaptée a pour objectif de concilier la poursuite des soins ou la convalescence de l’agent avec son retour à l’emploi, tout en assurant une transition en douceur vers une reprise complète de l’activité.
Votre médecin traitant ou le médecin du travail atteste que le temps partiel thérapeutique est indispensable pour favoriser votre rétablissement. Cet avis médical confirme que travailler à temps partiel correspond à votre état de santé et facilite votre récupération.
L’administration, en collaboration avec le médecin du travail, examine votre demande et valide la mise en place du temps partiel thérapeutique. Elle adapte le volume horaire et l’organisation du travail pour correspondre à vos capacités.
L’administration accorde le temps partiel thérapeutique pour une période définie et le renouvelle selon l’évolution de votre état de santé et les avis médicaux actualisés.
Dans certaines situations, vous bénéficiez d’un complément financier :
Pendant un Congé de Longue Maladie (CLM) ou un Congé de Longue Durée (CLD), votre administration compense la part de salaire perdue grâce à l’indemnisation prévue pour votre arrêt.
Selon les règles de votre administration, vous touchez aussi un complément de prévoyance ou des indemnités journalières pour réduire la perte de revenus.
Avantages du temps partiel thérapeutique
Vous devez personnellement adresser votre demande de temps partiel thérapeutique à votre administration. Joignez à votre demande un certificat médical justifiant la nécessité de ce dispositif.
Votre administration fixe la durée de votre temps partiel thérapeutique en fonction de votre état de santé. Vous pouvez demander un renouvellement si un avis médical favorable le justifie.
Votre administration peut refuser de mettre en place un temps partiel thérapeutique si elle considère que cela perturberait le fonctionnement du service. Ce dispositif reste donc soumis à sa validation.
Le médecin du travail et votre administration évaluent régulièrement l’efficacité et la pertinence de votre temps partiel thérapeutique. Ces évaluations garantissent que le dispositif reste adapté à vos besoins et à ceux de l’organisation.
Les démarches administratives liées aux congés de maladie peuvent vite devenir complexes. N’attendez pas : demandez conseil et assistance auprès de vos interlocuteurs dédiés :
Votre conseiller RH : il vous explique vos droits, vous aide à remplir vos documents et vous guide dans les procédures propres à votre administration.
Votre syndicat : il vous défend sur le plan juridique, vous soutient administrativement et moralement et veille à ce que l’administration respecte vos droits pendant et après votre congé maladie.
Le médecin du travail : il évalue votre état de santé, propose des aménagements de poste et vous oriente vers les solutions de reprise ou de réintégration adaptées.
Conseil : Ne restez pas isolé. Ces professionnels peuvent vous apporter une aide précieuse et éviter des erreurs ou oublis qui pourraient compromettre vos droits.
Les transmissions d’arrêt de travail, prolongations et demandes spécifiques doivent respecter les délais pour éviter des interruptions de rémunération.
Conseil : Tenez un calendrier précis de vos démarches et utilisez des moyens de transmission assurant une preuve de dépôt ou de réception (courrier recommandé, e-mail avec accusé de réception, etc.).
Quand votre administration réduit votre salaire à 60 % pendant un Congé de Longue Maladie (CLM) ou un Congé de Longue Durée (CLD), vous pouvez limiter vos pertes de revenus grâce à une couverture complémentaire.
Les mutuelles et organismes de prévoyance proposent souvent des garanties qui complètent votre rémunération et protègent votre pouvoir d’achat durant votre congé prolongé.
Conseil : contactez votre service RH ou votre mutuelle dès le début de votre arrêt. Évaluez vos besoins et activez rapidement vos droits éventuels.
Les décrets encadrant les congés annuels des trois versants de la fonction publique
décret n° 84-972 du 26 octobre 1984 (fonction publique d’État),
décret n° 85-1250 du 26 novembre 1985 (fonction publique territoriale),
décret n° 2002-8 du 4 janvier 2002 (fonction publique hospitalière),
n’ont pas encore intégré la jurisprudence européenne.
Cependant, la jurisprudence de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) s’applique directement. Elle garantit aux agents :
l’acquisition de droits à congés annuels pendant leur congé maladie,
le droit au report de ces congés,
ou une indemnité compensatrice en fin de relation de travail.
Le droit communautaire s’applique directement aux agents, même sans transcription dans le droit national.
Situation normale :
les congés non utilisés au 31 décembre sont perdus,
sauf si l’employeur accorde une autorisation exceptionnelle de report.
Absence prolongée pour raison de santé (arrêt maladie) :
L’administration reporte automatiquement vos congés annuels non pris (hors RTT, congés d’enseignants, d’étalement ou d’ancienneté).
l’agent bénéficie du report de 4 semaines maximum, utilisables dans un délai de 15 mois.
Passé ce délai, même si l’arrêt maladie se poursuit, ces congés sont perdus et ne donnent pas droit à indemnisation.
Départ définitif de la fonction publique après un congé de maladie sans reprise de fonctions :
l’agent perçoit une indemnité compensatrice équivalente à 4 semaines de congés (conformément à la directive européenne).
A savoir : Comme la fonction publique n’a pas intégré ces règles dans ses textes, certaines administrations appliquent différemment la réglementation. Cela peut provoquer une rupture d’égalité entre agents publics.